Hardcore Techno: Set 6 Millions Ways to Vintage Mix

6 Millions Ways To Hardcore Techno Mix

Playlist Set Hardcore Techno: 6 Millions Ways to Vintage Mix:

Turbulence – 6 Million Ways To Die

Mescalum – Asylum

Lenny Dee – Fuckin Hostile

Vitamin – Cosmic Trash

Rotterdam Remix Project – Loving You X Rated Version 1993

Maniac of Noize – Mokummania

Sigma 909 – Power Surge

E Wax – Funky Fresh

Rob Gee – Gabber Up Your Ass

The Original Gabber – The Headbanger

Rob Gee Repete Mc Romeo – Riot In NY The Original

Sigma 909 – Stay Down With The Hardcore

Syphax – At War

Hardsequencer – Brain Crash

Juggernaut – The World Of The Lsd User

Neophyte – Back in my Brain

Bald Terror – Rotterdam

Ilsa Gold – Flieger remix

Hardcore Masterz Vienna – Bayern Des Samma Mir

6 Millions Ways To Hardcore Techno Mix

Hardcore Techno: Set 6 Millions Ways to Vintage Mix

Dans les années 90, une radio (L’Eko des Garrigues, située dans la banlieue de Montpellier – France) diffusait pas mal de musique techno. En fait, l’Eko, comme on l’appelait couramment, diffusait beaucoup de musiques, tous les jours, tout le temps. Dans les nineties, la musique était très qualitative: le grunge explosait et les raves rendaient la musique électronique intéressante et sulfureuse. Mais quand Ndaref, l’homme qui gère Gabba Vintage, est tombé sur la techno hardcore, il s’est dit que c’était aussi passionnant que le hardcore à guitares des origines. Comble de bonheur, la station musicale ouvrait ses antennes à des DJ très versés dans la violence digitale. Ces gens là nous ont tout appris, sans que l’on sache rien d’eux, hormis leurs noms de scène.

Ndaref a gravé ce qu’il a pu sur K7. Et il en a enregistrées beaucoup, comme ça, des bouts de mix à la volée, souvent créés en direct et diffusés via les ondes, parfois des CD qui tournaient au hasard des heures et des disponibilités des animateurs. La cassette est un mécanisme très résistant, qui a supporté des heures d’écoute dans des autoradios vraiment limites et des postes parfois mal intentionnés. La plupart ont survécu et sont toujours bien rangées dans leurs boîtes, prêtes à êtres diffusés sur une platine adéquate (on a ça, chez Gabba Vintage).

Restait un hic. On avait la matrice, diffusable à volonté. Mais qui jouait quoi? Une des politiques de l’Eko a toujours été de rester très confidentiel sur les artistes à l’antenne. Et quand les DJ parlaient au micro, on ne comprenait rien, ces créateurs de sons distordus pouvant venir d’une autre planète. On est longtemps restés avec ces cassettes, avec des CD glanés chez les disquaires d’occasion, avec des vinyles à pochettes bizarres. C’était déjà beau. Mais pas moyen d’en savoir davantage.

Et puis un jour, on a eu accès au net. Et puis de suite, on a cliqué sur Youtube. Et petit à petit, ces sons ont fait vibrer les enceintes des différents PC utilisés. On voyait enfin qui jouait quoi, et on pouvait creuser la question. Ce qu’on a fait, et qu’on fait toujours.

Bref, ce long préambule pour préciser qu’il fallait un jour poser tous ces sons sur un support digital, diffusable, non usable. Et ces sons précis. Les 9/10ème de ce set ont été entendus voilà une éternité sur une radio qui émettait, mais qui à cette heure émet toujours, du côté de Montpellier. On y retrouve nos coups de cœur de l’époque et quelques autres. Rien n’est mixé, tout est monté par couper/coller. C’est brut et frustre, mais on sent encore cet esprit punk qui enveloppait ces sons malades. Merci.

Eclair GV

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