Real Madrid 2001: le maillot Third Adidas

On a beau s’appeler le Real Madrid et recruter, en cette saison 2001, le prestigieux Zinedine Zidane, finir troisième de la Liga laisse un léger goût amer. A peine toutefois, tant une victoire en Champions League fait tout oublier.


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L’époque des Galactiques et des manches longues

Plus haut que les étoiles, les Galactiques !

Cela tient du rêve, pour ne pas dire du fantasme. Cette ambition démesurée, un homme l’a concrétisée. Il se nomme Florentino Pérez et, deux ans après avoir pris la présidence du Real Madrid, il est en train de constituer une des plus fabuleuses équipes de club de tous les temps. Pas de demi-mesure. En 2000, tout commence quand le portugais Luis Figo rejoint ce qui va devenir l’équipe des légendes. Un an plus tard, Zinédine Zidane signe à son tour. Zidane, un champion du monde venu de la Juventus pour un tarif record. Les deux stars viennent sublimer un effectif à la hauteur du challenge, une escouade formée de footballeurs aussi émérites que Roberto Carlos, Flávio Conceição, Claude Makélélé, Raul ou encore le goleador Morientes. Et tout ça pour une décevante troisième place en Liga. Pas franchement la gloire, d’autant que les merengues perdent la finale de la Coupe d’Espagne contre Deportivo La Corogne. Heureusement, ces revers sont balayés par une double victoire : celle de la Supercoupe d’Espagne, face au Real Saragosse, mais surtout le triomphe en Ligue des champions, contre les allemands du Bayer Leverkusen. L’objectif était de réunir les meilleurs pour obtenir le meilleur : en ce sens, le pari, osé et incommensurable, est réussi. Voilà ce que l’on appelle fêter en beauté un anniversaire ; il s’agit en effet cette saison-là de célébrer le centenaire du club.



Avec ou sans sponsor

Un anniversaire, c’est un événement festif qui se prépare longtemps à l’avance. De fait, les options retenues par le club espagnol pour commémorer 100 ans de football ont été minutieusement soupesées et sont plutôt ambitieuses. Aujourd’hui, les équipementiers sauteraient sur l’occasion pour proposer pléiade de maillots tirés en séries limitées et vendus, puis revendus, fort cher. En 2001, on voyait les choses différemment. Ainsi, en début de saison, le Real joue avec un maillot Home classique seulement égayé par l’adresse de son site internet. Etrange ? Pas vraiment. En ce début de siècle, le web était encore un medium émergeant qu’il convenait de populariser, belle auto promo en quelque sorte. Par la suite, les merengues se produiront avec le même jersey blanc, mais vierge de toute inscription, fini l’adresse internet. Enorme manque à gagner, assurément, transition, maligne, entre deux sponsors (Teka puis Siemens Mobile), mais surtout docte rappel aux liquettes ancestrales, virginales. Le maillot Home était donc blanc, le maillot Away sera lui entièrement noir. Pour contrarier ce Yin et Yang assumé, la véritable originalité sera la troisième tenue. Adidas, l’équipementier attitré du club, a en effet réalisé un Third reversible. Une face est blanche, et là encore dépourvue de tout sponsor, l’autre est violette, et affiche déjà le nom de Siemens Mobile. Au centre de la face blanche est brodé : Real Madrid 1902 – 2002, et l’écusson du club est reproduit sur une manche. La face violette est plus conforme aux maillots traditionnels (flocage publicitaire et écusson à leurs places habituelles), avec sur une manche la même broderie: Real Madrid 1902 – 2002 et sur l’autre un patch LFP. Superbe. Le seul véritable souci dans cette composition tient aux étiquettes. D’ordinaire, elles sont cousues à l’intérieur et ainsi substituées aux regards. Pas dans ce cas, si bien que de nombreux acheteurs de l’époque les ont purement et simplement coupées.

Gabba Vintage a ce fameux modèle, et même deux, un avec son étiquette Adidas d’origine, l’autre en étant démuni. Nous possédons également d’autres maillots du Real Madrid, club centenaire, ainsi que plusieurs teams de la fameuse Liga espagnole.

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